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23/08/2009

Catalogue non exhaustif

Pour écouter un extrait musical, cliquez sur les titres en caractères gras.

- "O vos Angeli" (motet pour trois voix de femmes) (1997) ;

- 5 petites études pour piano (1998)

- Märchentraum pour alto et piano (1999)

- Fantaisie pour quatre violoncelles (2000)

- Sonatine I pour alto et clarinette (trois mouvements) (2004) ;

- Toccatina terza (flûte, alto et harpe) (2005) ;

- Trio d'anches (hautbois, clarinette et basson, trois mouvements) (2006) pubié aux éditions IMD

- Sonatine II "Les Ombres"  pour clarinette et basson (2007) ;

- Un chant dans la nuit (basson seul) (2007)

- Partita pour alto seul (cinq mouvements enchaînés) (2008)

- Sonate pour hautbois et piano (2009) (disponible aux "Editions du hautbois", maison Rigoutat)

- Capriccio pour hautbois et trois intruments (clarinette, basson et piano) (2009)

- Sonatine "Les Ombres" pour clarinette et basson (2009).

- Trois miniatures en duo, pour deux flûtes (2010)

-Triptyque, pour trombone et piano (2012)

-Noctual, pour trombone et piano ( extrait du "Triptyque") publié aux éditions "Tuttiscore"

 - Partita pour hautbois seul (2011)

-Trois nocturnes pour clarinette et piano (2011)

-Fantaisie-chacone pour piano seul (2012

- 4 pièces pour clarinette seule ( 4 mouvements) (2012)

-Missa da camera ( voix élevées et 2 violoncelles) (2014)

- " Et le silence ainsi blessé..." 3 poèmes d'Armel Guerne pour voix et piano (2016)

-"Moments suspendus" 6 pièces pour piano seul (2016)

Un chant dans la nuit, pièce pour basson seul


podcast

[Un problème technique a malheureusement accéléré le rythme normal de défilement de la pièce ! Pour l'écouter à la vitesse normale, cliquer sur "Podcast".]

Un chant dans la nuit, pièce pour basson seul, interprété par son dédicataire Benoît Tainturier.

Le titre se veut une sorte de métaphore de la création musicale, car l'on ne sait jamais en écrivant si "le chant" que l'on conçoit trouvera un écho... C'est pourquoi, en composant cette pièce, l'image s'est imposée d'un homme improvisant seul dans la nuit, et espérant sans en être très sûr qu'un autre, quelque part, l'entend.

 

Maîtres d'aujourd'hui et d'hier (II)

Pour les Maîtres "anciens", le problème est qu'ils sont trop nombreux, mais si je devais choisir deux références constantes m'accompagnant dans mon travail, ce seraient à coup sûr : Mozart et Debussy.

Mozart, parce qu'il incarne pour moi le plus haut degré du génie : celui qui n'a même pas besoin pour éclater de rechercher l'originalité (car s'il peut être admirable de se forger de toutes pièces un langage, il l'est encore plus, à mon sens, de parvenir à s'exprimer comme il l'a fait avec celui de "tout le monde"). Techniquement, rien ou presque ne sépare Mozart de ses contemporains ; pire encore : sa musique joue bien souvent sur des stéréotypes qui devraient la conduire, en toute logique, à la banalité. Cependant... quelques mesures ou quelques notes suffisent pour que l'on sache que c'est Mozart, et nul autre.

Et puis, il y a aussi l'équilibre souverain, quasi "parfait", entre tous les éléments constitutifs de l'oeuvre. Comment, pour qui se veut compositeur, à quelque époque qu'il appartienne, ne pas tenter de rechercher aussi un peu de cette merveilleuse cohérence où tout est évident sans être "prévisible".

Pour Debussy, ce qui m'impressionne le plus et me "nourrit", c'est un aspect de son langage sur lequel on insiste d'ordinaire assez peu : son extraordinaire sens de la forme, et je ne me lasse pas d'admirer les moyens par lesquels, ayant finalement renoncé aux seules ressources de la tonalité classique, il parvient néanmoins à créer les contrastes nécessaires à l'articulation de la pensée musicale. Il y a beaucoup à apprendre de l'étude de tels procédés qui vont bien au-delà d'un "style". On peut être Debussyste sans imiter nullement celui-ci.